samedi 3 mars 2012

Comment ne pas rater la cuisson d'un riz blanc digne de ce nom ...



La cuisson du riz blanc, qu'il soit basmati ou thaï, nécessite peu de temps et d'effort. Je ne parle pas ici du riz blanc à long grain bien connu, cuit à grand renforts d'eau bouillante salée, qui accompagne parfois certains de nos repas à l'européenne, car il ne présente pour moi aucun intérêt.

Il est donc question ici de cuisson par absorption, méthode simple,mais qui demande cependant un minimum de précision dans le dosage de la quantité de liquide à ajouter. En fonction du type de riz choisi, on adapte la quantité d'eau, mais quoiqu'il arrive, tout le liquide aura été absorbé au terme de la cuisson. Point trop n'en faut donc, sous peine de se retrouver avec une masse collante digne des meilleures colles à tapisser au fond de la casserole.

En dehors de ces considération techniques, il faut savoir que le degré de cuisson désiré varie aussi bien évidemment en fonction du goût de chacun. Cependant, les proportions suivantes permettront aux récidivistes involontaires de la colle à tapisser d'obtenir un résultat un peu plus satisfaisant.

Le principe de base consiste à laver le riz plusieurs fois à l'eau fraîche afin de le débarrasser d'une partie de son amidon. L'astuce, pour quelqu'un qui, comme moi, n'est pas né avec une cuillère de riz dans la bouche, est de peser le riz au départ, de préférence dans son récipent de cuisson. ( Le proverbe " ton oeil, ta balance" des cuisinières marocaines ne fonctionne malheureusement pas chez moi.)

Il faut donc laver le riz jusqu'à ce que l'eau devienne claire, et ajouter la quantité de liquide nécessaire pour obtenir un poids total correspondant à un volume de riz + deux volumes d'eau.  Dans le cas du riz basmati cela correspond pour 4 personnes à 250g de riz + 500g d'eau pour obtenir un total de 750g. Vous en aurez donc déduit qu'il faut veiller à, soit connaître au préalable le poids de la casserole, soit travailler assez rapidement pour ne pas perdre la tare de la balance.

Une fois ce petit écueil dépassé, il n'y a plus trop de souci à se faire. Il suffit de porter le tout à ébullition pour ensuite baisser aussitôt le feu, afin d'effectuer la cuisson à feu doux. Cela prend environ 15 minutes. Quelques minutes avant la fin de la cuisson, lorsque le riz a tout absorbé mais est encore un peu humide, il est préférable de l'aérer délicatement avec une fourchette et d'éteindre la source de chaleur, afin que la cuisson soit vraiment homogène. Et pour les veinards qui décident d'acquérir un rice cooker, ce sera encore plus facile. Il suffit d'enclencher l'appareil, qui se mettra automatiquement en position chauffe-plat au moment voulu.

Pour ce qui est du riz thaï, qui nécessite un peu moins d'eau, les proportions seront légèrement différentes. Voici les miennes, tout en sachant qu'il existe parfois des consignes à ce sujet sur le paquet en fonction du type de riz que vous utilisez : pour 250g de riz thaï, ajouter 1.7 x le poids du riz au lieu de 2 x, et cela se passera probablement très bien.

Note :

Le choix du type de riz dépend bien sûr du plat qu'il va accompagner. Le riz thaï me semble plus à réserver essentiellement pour les plats typiquement asiatiques, alors que le basmati accompagnera avec bonheur non seulement les plats indiens mais aussi un grand nombre de plats européens ou encore sud-américains, tels que le chili, pour ne citer que lui. Le riz basmati se prête également très bien à la cuisson pilaf ( avec du beurre et des oignons), qui fera l'objet d'un autre message.

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